Bien avant l’arrivée de nos ancêtres, les Amérindiens entaillaient les arbres. Les nouveaux arrivants adoptèrent rapidement la coutume. Chaussés de raquettes (également héritées des autochtones) pour recueillir l’eau lors de la coulée, les pionniers transformèrent cette coutume en tradition; en donnant feu et lieu à ce temps béni du printemps, ils donnèrent naissance à «la cabane à sucre». Bien vite, la cabane à sucre devint à la fois un lieu de production d’une denrée nécessaire et inestimable et une oasis de détente et de plaisir. La famille, les amis, les voisins ont vite pris l’habitude de s’y réunir régulièrement.